Décidément, ça serait plus simple si je faisais directement verser la moitié de mes revenus à la FNAC. J'y passe trop de temps, j'y dépense trop d'argent ... C'est pour moi devenu le temple du vice et de la luxure technophile !
C'est là bien entendu que j'ai pu voir et essayer la nouvelle tablette d'Asus, la Transformer. On m'en avait bien un peu parlé ... mais je n'avais guère écouté que d'une oreille distraite ... Et tout d'un coup, à l'improviste, elle se trouvait soudain devant moi, avec son clavier. Du coin de l’œil déjà, un reflet, presque un éclat, inhabituel, m'avait attiré.
Le métal brun luisait légèrement autour du clavier.
Étonnant, le pourtour du clavier et de l'écran était bel et bien fait d'aluminium teinté, satiné, tandis que les touches et le trackpad, plus mats, contrastaient légèrement, en plastique plus sombre.
Sur le coup, je me suis même demandé ce que faisait cet ultra portable visiblement luxueux au milieu des tablettes. C'est alors que j'ai remarqué la commande de libération de l'écran, sur la charnière elle aussi métallique et de forme inhabituelle. Le doute n'était déjà plus possible, je poussai le bouton et dans un cliquetis sec l'écran se détacha.
Et quel écran !
Une dalle IPS, aussi bonne que celle de l'iPad, et même meilleure, car beaucoup plus fine.
Je retournai la machine et observais le capot. Du plastique brun, couleur de vieux cuir, avec un motif en creux, discret, évoquant aussi de loin le grain d'un beau cuir sans pour autant céder à l'imitation forcément kitsch et décevante.
Je partis du magasin en m'efforçant de ne pas trop y penser. Après tout, j'avais déjà tout ce qu'il me fallait, et même plus encore … Mais ce soir là, le net me livra toutes les informations disponibles sur la machine.
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